Michael Winkel

« Même si je compte 18 années d’expérience dans le milieu de la construction, la première fois que j’ai moi-même demandé une inspection résidentielle, en 2105, je fus surpris de constater toutes les choses que l’inspecteur a détectées et que je n’avais pas d’abord détectées. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de devenir inspecteur résidentiel. »

À l’origine, Michael souhaitait devenir charpentier. « Je voulais travailler le bois. » Et pendant les premières années de sa vie professionnelle, c’est ce qu’il a fait. Il a construit des charpentes, des toits et effectué diverses tâches comme couler des fondations de béton pour l’entreprise de son père. «Mon père était dans le domaine de l’immobilier et de la construction. J’ai grandi en apprenant à faire les choses moi-même. C’était un homme de terrain.»

Mais Michael voulait se concentrer sur le bois, non seulement dans la construction résidentielle, mais également dans l’ameublement, et à un niveau biologique. Il a étudié la physique et la chimie du bois. « Je suis curieux et j’ai réalisé que je ne voulais pas travailler dans une usine. »

Avec son baccalauréat en génie du bois en main, il a complété une maîtrise dont la thèse portait sur les robustesses variées des charpentes à ossature légère. Le travail effectué aux côtés de son professeur à l’Université du Nouveau-Brunswick a entrainé des changements au niveau de la conception des charpentes de bois dans le Code national du bâtiment du Canada. Ce parcours l’a mené à travailler à titre de conseiller technique pour Nordic, un fabricant de poutrelles et de bois lamellé-collé, mandat au cours duquel il a aidé les gens avec qui il a collaboré analyser le fonctionnement des structures de bâtiment défaillantes.

Après être déménagé à Montréal, Michael a fait la rencontre d’Ivan Mose lorsqu’il a fait inspecter sa maison, rencontre qui lui a donné envie d’élargir ses horizons. Il fut interpelé par la nature du travail d’inspection et par l’atteinte de l’objectif final. « C’est une occupation saine. Nous travaillons à l’extérieur, au soleil ou sous la pluie, à marcher, à s’accroupir, à examiner et, surtout, à aider les gens. La deuxième partie du travail consiste à rédiger le rapport. C’est vraiment une activité professionnelle équilibrée. »

Depuis qu’il est devenu inspecteur, Michael affirme être devenu un amateur de greniers, d’où la construction globale d’un bâtiment peut être observée. « C’est fascinant, surtout dans un vieux bâtiment, de voir les vestiges des composantes de construction. Les greniers laissent des traces historiques et vous permettent d’avoir une vue d’ensemble du lieu. J’adore ça. »